Par: Nadia Fettah Alaoui
Nadia Fettah Alaoui, ministre des Finances du Maroc, appelle les dirigeants mondiaux à investir dans la santé des femmes parce qu’elle a un effet d’entrainement sur l’économie des Etats.
Les plus grands dirigeants mondiaux de la finance se sont réunis à Washington, aux États-Unis, à l’occasion des réunions annuelles de la Banque mondiale, pour s’attaquer aux défis cruciaux de notre époque : réduire les inégalités, sortir des millions de personnes de la pauvreté et accélérer le développement durable.
Pourtant, l’un des moteurs les plus importants de la prospérité, qui pourrait transformer nos économies, n’est pas suffisamment pris en compte : la santé des femmes. Si nous voulons libérer le véritable potentiel de nos économies, en particulier ici en Afrique, il ne s’agit pas seulement d’une question de santé ; c’est un impératif économique urgent.
Les femmes passent un quart de plus de leur vie en mauvaise santé que les hommes, ce qui limite leurs capacités à contribuer pleinement à la vie active. En Afrique, les femmes sont confrontées aux taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde, représentant 69 % des décès maternels en 2020.
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